The Mulcair leadership of the NDP has sought for some time to suppress criticism of Israel within the party. In the current election campaign, party apparatchiks are particularly concerned not to disrupt the pro-Zionist consensus that dominates mainstream political discourse. Thus, an NDP candidate was disqualified in Nova Scotia and an Alberta member prevented from even seeking a nomination because they had echoed the judgement of Amnesty International and others that Israel was guilty of war crimes and violations of international law in Gaza and the West Bank.
The NDP Socialist Caucus condemns in the strongest terms this and other attempts to silence criticism of Israel within the NDP. It violates party democracy; it misreads the conflict between the Israeli State and the Palestinian people in a very fundamental way; and it abandons the elementary duty of solidarity with an oppressed people.
While not agreeing with the party brass on the roots of the conflict in the Middle East, some party supporters might see the exclusion of criticism of Israel as “expedient” at least during the current election campaign. Why alienate supporters of Israel?
But this is really to play Stephen Harper’s game. His government’s support for Israel is unqualified. For that reason, the Tories will garner electoral support from the most ardent supporters of Israel. The ultra-Zionist votes are not going to go to the NDP and probably not even to the Liberals. Measure that against the large number of voters who are deeply troubled by Israel’s actions if not out-rightly opposed. They will not be deterred from voting NDP because the party allows criticism of Israel and may even be encouraged to do so. Leaving opportunism aside, the argument for electoral expediency is not convincing.
There are more substantial grounds for opposing the NDP leadership’s attempt to bury this issue.
Israel is a settler colonial state originating in a 1948 war that saw Zionist militias expel and dispossess a substantial portion of the indigenous population. After the 1967 War, Israel conquered new territories including the West Bank and Gaza. Over the past 50 years, successive Israeli governments have promoted illegal Jewish settlements in the West Bank, while building a separation wall and confining the Palestinian population to a series of enclaves resembling the Bantustans of apartheid South Africa.
The 1.8 million Palestinians trapped in Gaza have endured almost ten years of terrible suffering imposed by Israel’s blockade.
The Palestinian minority inside Israel who were not victims of ethnic cleansing in 1948 are better off than their cousins in the West Bank and Gaza, but must live as second class citizens in a Jewish State.
This is not a conflict between two equal sides. Israel enjoys overwhelming military and technological superiority. Operation “Protective Edge” (the last Israeli offensive against Gaza in 2014) resulted in 72 Israeli deaths of which 66 were IDF soldiers. On the Palestinian side, massive destruction of infrastructure and more than 2100 killed among them over 500 children.
Heavily subsidized by the United States, the Zionist State has been given a carte blanche by the West, including Canada. Israel is engaged in a counter-insurgency operation. Violation of fundamental human rights and war crimes flow inevitably from this fact, as they have throughout history. European conquest of the Americas with its dispossession and genocide of the native inhabitants is another case in point.
The Israeli record, from retaliatory house demolitions, to drone directed extra-judicial executions of Palestinian leaders, to bombardment of civilian populations, cannot be prettified. Tom Mulcair wants to cover up this record, a point he shares with Stephen Harper and the Zionist establishment. NDP members and supporters are not obliged to follow him down this path.
Our task is to educate the Canadian public. The NDP should support Boycott, Disinvestment and Sanctions (BDS), the peaceful campaign to bring international pressure to bear on Israel which has been endorsed by a growing number of unions, churches, academic bodies and other associations around the world.
We should oppose the current NDP leadership’s attempt to muzzle candidates and stifle debate. It can only play into the hands of the enemies of social justice and runs against the better traditions of the party.
Le caucus socialiste du NPD condamne la tentative de la direction du NPD de bannir toute critique d’Israël
La direction Mulcair du NPD cherche depuis un certain temps a éliminer toute critique d’Israël au sein du parti. Au cours de l’actuelle campagne électorale les apparatchiks s’emploient à maintenir le status quo et à ne pas déranger le consensus pro sioniste prédominant dans le discours politique du jour. C’est ainsi qu’un candidat en Nouvelle Écosse a été disqualifié et qu’ un autre en Alberta s est vu bloquer sa nomination pour avoir fait écho du jugement d’ Amnistie Internationale ainsi que d’autres organisations déclarant Israël coupable de crimes de guerre et de violation de lois internationales dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Le caucus socialiste du NPD condamne fermement ces actes ainsi que toute tentative d’ étouffer la moindre critique d’Israël au sein du parti. C’est une violation de la démocratie de parti , une mauvaise interprétation de fond du conflit entre l’état israélien et la population palestinienne et un abandon du principe de solidarité avec les peuples opprimés.
Tout en étant en désaccord avec les dirigeants du parti sur les origines du conflit au Moyen Orient, certains sympathisants pourraient considérer ce rejet de critique d’Israël « opportun » du moins pour la durée de la présente campagne électorale. Pourquoi s’aliéner les partisans d’Israël?
Mais c’est vraiment jouer le jeu de Stephen Harper. Le soutien de son gouvernement pour Israël est inconditionnel. Pour cette raison, les Tories se trouveront des appuis parmi les plus ardents partisans d’Israël. Les votes ultra sionistes n’iront pas au NPD ni même aux Libéraux. Comparez cela au grand nombre d’électeurs qui sont profondément troublés, sinon carrément opposés aux actions d’Israël.
Les électeurs ne seront pas dissuadés de voter NPD parce que le parti permet qu’on critique Israël, cela pourrait même les encourager à le faire. Opportunisme à part, l’argument de tactique électorale n’est pas convaincant.
Il y a des raisons plus sérieuses de s’opposer aux tentatives de la direction du NPD d’étouffer la question.
Israël est un état colonisateur issu d’une guerre en 1948 pendant laquelle des milices sionistes ont expulsé et dépossédé de leur terre une bonne partie de la population indigène. Après la guerre de 1967, Israël a conquis de nouveaux territoires dont la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pendant les 50 dernières années, les gouvernements israéliens qui se sont succédés ont tous promu des colonies illégales en Cisjordanie, tout en érigeant un mur de séparation repoussant la population palestinienne dans une série d’enclaves qui rappellent les Bantoustans de l’Afrique du Sud de l’Apartheid.
Les 1.8 millions de Palestiniens piégés dans la bande de Gaza ont vécu presque dix années d’horribles souffrances imposées par le blocus israélien.
La minorité palestinienne à l’intérieur d’Israël qui a échappé à l’épuration ethnique de 1948 est mieux lotie que ses cousins de Cisjordanie et de Gaza, mais elle doit vivre comme citoyens de seconde classe dans un état juif.
Il ne s agit pas d’un conflit à forces égales. Israël jouit d’une supériorité militaire et technologique écrasante. L’opération Bordure protectrice (la dernière offensive israélienne contre Gaza en 2014) fit 72 victimes chez les israéliens, dont 66 soldats. Du côté palestinien on compte 2100 victimes dont plus de 500 enfants ainsi qu’une destruction massive des infrastructures.
Grassement subventionné pas les États-Unis, l’état Sioniste s’est vu donner carte blanche par les pays occidentaux, dont le Canada. Israël est engagé dans une opération anti-insurrectionnelle. S’ensuivent inévitablement crimes de guerre et violation de fondamentaux droits de la personne, comme cela a été le cas tout au long de l’ Histoire.
Le parcours israélien, des destructions de maisons en représailles, en passant par les exécutions extrajudiciaires de dirigeants palestiniens conduites par des drones, aux bombardements de populations civiles, ne peut pas être embelli. Tom Mulcair veut cacher ce parcours, point commun qu’il a avec Stephen Harper et le pouvoir sioniste établi. Les membres du NPD et ses sympathisants ne sont pas obligés d’embarquer dans sa foulée.
Notre tâche est d’éduquer le public canadien. Le NPD devrait soutenir Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), campagne pacifique pour faire pression sur Israël, endossée par un nombre toujours croissant de syndicats, d’églises, d’organes académiques et autres associations autour du monde.
Nous devrions nous opposer à la tentative de la direction actuelle du NPD de museler les candidats et étouffer le débat. Cela ne peut que servir les ennemis de la justice sociale et contrevient aux meilleures traditions du parti.