The North Atlantic Treaty Organization (NATO) is a relic of the Cold War and a tool of US and western aggression in pursuit of corporate interests and militarism. Canadian forces in Afghanistan propped up a US-puppet government of human rights abusers, drug traffickers and warlords, wasting money and lives to further plunder resources. It’s time for a new direction. It’s time to revive the NDP’s historic policy to get Canada out of NATO. Canadian forces should play no role in Iraq and Afghanistan. Its military trainers and combat forces should be removed from Jordan, Iraq, Syria and Ukraine, and its ships ought to exit the Persian Gulf.
This direction towards a non-aligned stance was signalled by Bill Blaikie in the 1987 NDP Defence White Paper titled “Canada’s Stake in Common Security” which stated:
‘’We have taken those things that have been associated with NDP foreign policy in the past, like withdrawal from NATO, and have placed them in a framework. Many of the concepts have long been in the minds of the NDP but have never before been articulated. This policy expresses the kind of world we are working toward with such policies as pulling out of NATO.” Peace Magazine, June-July 1988.
Exiting NATO is not a radical departure from traditional NDP policy. Its advocacy would help to define the party, as Tom Mulcair recently put it, as the party of social justice and pacifism, or as Jeremy Corbyn put it, as the party of “peace, social justice and human rights.” The NDP would be able to argue strongly for Nuclear Disarmament and put itself forward as an honest broker.
Gwyn Dyer in a recent article shows that Canada’s subservience to American military policy is premised, in part, on a purported need for defence against Russian retaliation in the event of an American nuclear first-strike. Dyer says “the strategy is about a first strike and nuclear superiority.” Canada’s integration into this militaristic policy has been obtained by America posing as Canada’s friend. In reality Canada is only an expression of American interest. (Peace Magazine June 1986) Canada needs to extricate itself from the nuclear web of the militarism-enabling NATO alliance. European Union countries Sweden, Finland, Austria, Ireland, Malta and Cyprus are not members of NATO. They are neutral, and they show how this approach is possible.
A break from NATO would alter the subservient relationship. It would allow Canada to plan for its own defence. It doesn’t need a large army as there is little likelihood of an invasion across the Arctic ice cap. It can concentrate its defence on air and naval power, and assure Washington that the USA will not be invaded from Canadian territory.
L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est un vestige de la guerre froide et un instrument d’agression aux mains des États-Unis et de l’Ouest à la recherche d’intérêts commerciaux et de militarisation. Les forces canadiennes en Afghanistan ont soutenu un gouvernement fantoche composé d’abuseurs des droits humains, de trafiquants de drogues et de seigneurs de la guerre, gaspillant de l’argent et des vies pour davantage piller les ressources. Il est temps de changer de cap. Il est temps de ressusciter la politique historique du NPD qui veut que le Canada quitte l’OTAN. Les forces canadiennes ne devraient jouer aucun rôle en Irak et en Afghanistan. Les formateurs militaires et les forces de combat canadiens devraient être retirés de Jordanie, d’Irak, de Syrie et d’Ukraine et les navires devraient sortir du Golfe Persique.
Cette voie vers une politique non- alignée a été signalée par Bill Blaikie dans le Livre Blanc de la défense du NPD de 1987 intitulé L’enjeu du Canada en sécurité commune qui déclarait : ‘’Nous avons pris ce qui a été associé au NPD en matière de politique étrangère, tel que le retrait de l’OTAN et en avons fait un plan de travail. Beaucoup de ces concepts sont restés dans les esprits du NPD sans jamais être articulés. Cette politique exprime le type de monde auquel nous travaillons avec des positions telles que le retrait de l’OTAN ». Peace Magazine, juin-juillet 1988.
Sortir de l’OTAN n’est en rien un changement radical de la politique historique traditionnelle du NPD. La mobilisation autour du thème aiderait à définir le parti comme celui de la justice sociale et du pacifisme, tel que Mulcair l’a dit récemment ou comme celui ‘’de la paix, de la justice sociale et des droits humains » selon Jeremy Corbyn. Le NPD serait capable de plaider avec fermeté en faveur du désarmement nucléaire et de faire figure de courtier honnête.
Dans un article récent, Gwyn Dyer montre que la soumission du Canada à la politique militaire américaine repose en partie sur le prétendu besoin de se défendre des représailles de la Russie, au cas où les USA déclencheraient les premiers une frappe nucléaire. La stratégie, selon Dyer, consiste en qui frappera le premier et la supériorité nucléaire. L’intégration du Canada à cette politique militariste est le résultat de l’Amérique se faisant passer pour amie du Canada. En réalité, le Canada n’est que l’expression de l’intérêt américain. (Peace Magazine, juin 1986). Le Canada a besoin de se dépêtrer de cette toile nucléaire qu’est son alliance avec l’OTAN qui favorise la course à l’armement. Certains pays de l’Union Européenne comme la Suède, la Finlande, l’Autriche, Malte et Chypre ne sont pas membres de l’OTAN. Ils sont neutres et démontrent que cette approche est possible.
Une rupture d’avec l’OTAN changerait la nature de cette relation de servilité. Cela permettrait au Canada de planifier sa propre défense. Il n’a pas besoin d’une armée importante vu que les chances d’être envahi par de l’autre côté de la calotte glaciaire sont minces. Il peut concentrer ses efforts dans la défense aérienne et navale, et assurer à Washington qu’il n’y aura pas d’invasion venant du territoire canadien.